L’histoire des nations est toujours marquée par des hommes exceptionnels. Avec Benjamin Franklin, Jean-Marie de Rochambeau, le marquis de La Fayette, l’Amiral d’Estaing ou Jacques Alexandre de Gourlade, armateur au port de Lorient, qui a été le premier Français, le 14 décembre 1776, à envoyer un de ses bateaux, l’Amphytrite (400 tonneaux, 20 canons) pour soutenir les premiers volontaires luttant pour conquérir leur indépendance, la France et les Etats-Unis n’échappent pas à cette règle !

Benjamin Franklin, fervent défenseur de l’abolition de l’esclavage, participa également à la rédaction de la Constitution Américaine. Il devint ainsi le seul «père fondateur de l’Amérique» (founding father) à signer les trois documents fondateurs des Etats-Unis d’Amérique : la Déclaration d’Indépendance, le Traité de Paris, et la Constitution Américaine. Il fut également le premier ambassadeur des Etats-Unis à la cour du roi de France.

Marie-Joseph Paul Yves Roch Gilbert du Motier, marquis de La Fayette est surtout connu pour ses faits d’armes lors de la Guerre d’Indépendance des Etats-Unis. Bravant l’interdiction du roi, il met le cap sur l’Amérique le 26 avril 1777. Il est incorporé non sans difficulté dans l’armée des États-Unis avec le grade de major général. Ces négociations déterminèrent un premier envoi du gouvernement de Louis XVI, qui se composait de douze vaisseaux de ligne et de six frégates, sous le commandement du comte d’Estaing. La Fayette prit part à tous les combats que livra l’armée de Washington.

Charles Henri, comte d’Estaing, est nommé en 1777, vice-amiral des mers d’Asie et d’Amérique, poste qui lui a permis de participer activement en compagnie de La Fayette, à la guerre d’Indépendance Américaine en apportant une aide précieuse aux Insurgés Américains. En juillet 1778, il reçoit l’ordre de rentrer en France pour y faire réparer ses vaisseaux, mais apprenant que ses Alliés américains se retrouvent dans une situation désespérée à la suite de la perte de la Georgie, sans hésiter, l’amiral d’Estaing se porte à leur secours !

Jean Baptiste Donatien de Vimeur, comte de Rochambeau, maréchal de France, fut envoyé, avec le rang de lieutenant général et 6000 hommes de troupes pour aider les colons américains. Pour protéger la flotte française bloquée par les Britanniques à Narragansett, il dut rester sur place durant une année. Ce n’est qu’en juillet 1781 que ses troupes purent quitter Rhode Island, traverser le Connecticut afin de rejoindre Washington dans le Hudson. Il participa alors à la célèbre marche des Forces Alliées qui les conduisit à la victoire de Yorktown. Enfin le 22 septembre, il effectua la jonction avec les troupes de La Fayette, forçant Charles Cornwallis à se rendre le 19 octobre.

La statue de la Liberté, plus qu’un symbole. Pour commémorer le centenaire de l’Indépendance, Edouard de Laboulaye, homme politique français qui a soutenu les Etats de l’Union durant la Guerre de Sécession, eut l’idée d’offrir aux Etats-Unis une statue représentant la «Liberté». Son ami, Frédéric Auguste Bartholdi, célèbre sculpteur alsacien, l’imagina. Elle fut ensuite exécutée dans les ateliers Gaget-Gauthier par l’ingénieur et plus important entrepreneur industriel Français, Gustave Eiffel de la Société Eiffel.

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